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Marchons pour le climat, certes, mais sachons exactement où nous mettons nos pieds

Ce dimanche 28 mars est le dimanche des Rameaux : cette année il sera aussi le jour choisi pour des « marches pour le climat » dans toute la France, destinées selon leurs organisateurs à réclamer l’application des recommandations de la convention citoyenne.

Marcher ne fera de mal à personne, par les temps qui courent. Marcher pour le climat est un autre exercice, et il serait bon de faire à nos concitoyens quelques rappels basiques.


1. Les activistes et ONG qui parrainent ces manifestations n’ont pas le monopole du souci de la planète.

2. Les citoyens de la « convention citoyenne pour le climat » ont été entraînés par ces ONG qui pour beaucoup d’entre elles sont liées à la filière éolienne, comme il a été démontré lors de la commission d’enquête parlementaire de 2019

3. Ces citoyens, aussi honorables soient-ils, n’ont pas davantage le monopole de la parole ni des propositions. Ils ont cependant eu la sagesse, lors de leurs travaux, d’exclure de leurs débats la problématique complexe de la production électrique.


Cependant, la ministre de l’énergie, également appelée "ministre de la transition écologique", est parvenue à inclure dans le projet de loi « résilience et climat » (article 22) le principe d'une déclinaison régionale puis sub-régionale des objectifs chiffrés (8000 machines) de son décret PPE : en bon français cela s’appelle des quotas.


Des quotas contre nature, des quotas qui ne respecteront pas l’environnement : artificialisation des sols, destructions intenses des paysages et du patrimoine, destructions intenses de la biodiversité et des espèces protégées, destruction du cadre de vie des riverains et de leur santé.

Ces quotas sont une approche strictement parisienne et mécaniste ne respectant pas les territoires ni leur attractivité. Ni le tourisme qui jusqu’en 2020 représentait 9% du PIB de la France.


L’éolien que soutiennent de concert la ministre et les activistes de la marche pour le climat n’est d'aucune utilité pour la France, qui a déjà une électricité décarbonée à 92%. Il ne réduit pas les émissions de CO², au contraire. Il coûte une fortune à la France (200 Mds € d’ici à 2048 au seul titre des engagements déjà pris) : n’y a-t-il pas mieux à faire pour rétablir notre économie après cette sinistre épidémie du Covid 2019 qui à asséché les finances publiques ?


Indice : avez-vous vu la moindre proposition de ces activistes pour rapatrier en France des industries qui, si l’on inclut le coût en CO² des importations qui en résultent par voie maritime ou aérienne, augmentent de 57% l’empreinte carbone de la France ?


Alors, marchons pour le climat oui, mais regardons soigneusement où nous mettons les pieds : ne nous laissons pas embrigader par des activistes qui avancent masqués et qui sous couvert de climat proposent des solutions qui n’ont rien de bon pour la planète.



Savoir l’essentiel sur l’éolien ? Écoutez cette émission du journaliste préféré des Français le 13 mars 2021

(à partir de la 39ème minute)

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