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CEV

Communiqué de presse d’Énergie Vérité à la suite des déclarations de Madame Barbara Pompili.

La sécurité des approvisionnement en électricité est en danger

Dans une intervention sur BMFTV jeudi 19 novembre, Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique et solidaire, n'a pas exclu que des "coupures très courtes" d'électricité aient lieu cet hiver en cas de "grosse vague de froid", pour des raisons "en partie liées au confinement". Elle explique en effet que les opérations d’entretiens des centrales nucléaires programmées normalement au printemps et en été, n’ont pu pas être faites «correctement pendant le confinement».

Elle assure toutefois qu'il n'y aurait pas de panne généralisée (« black-out ») mais qu’il pourrait y avoir tout au plus de la « régulation » avec certains industriels pour qu’ils puissent arrêter leur production afin de réduire la demande. La ministre, enfin, indique que s'il y a un degré de baisse d'électricité, c'est au plus l'équivalent de la production de deux réacteurs nucléaires". La crise de la COVID 19 a bon dos !


Cette situation inédite est en fait le résultat de la politique de démantèlement systématique de la production électrique française. « L’équivalent de la production de deux réacteurs nucléaires », c’est l’arrêt des deux réacteurs de Fessenheim, dernier avatar en date début 2020 de cette politique folle et masochiste, dont la production a été remplacée par de l’électricité « au charbon » importée d’outre Rhin, mais qui comptera aussi cet hiver dans la « baisse d’électricité » que craint Madame Pompili. Remplacer l’énergie nucléaire française, source de production fiable et décarbonée par des ENR, certes décarbonées mais totalement aléatoires, provoque non seulement une augmentation continue du prix de l’électricité mais va également à l’inverse de toute mesure rationnelle pour lutter contre le réchauffement climatique. Cerise sur le gâteau, Madame Pompili nous annonce tranquillement qu’en cas de problème d’insuffisance de production, il faudra maintenant accepter des délestages qui seront imposés au consommateur et à des industriels qui devront arrêter leur production ! Quant à exclure toute possibilité de black-out, Madame Pompili s’avance beaucoup : Si l’hiver devient rigoureux avec des conditions anticycloniques, les ENR ne produiront rien et les éoliennes, qui couvrent notre territoire, ne seraient alors d’aucune utilité. L’électricité, en France, abondante et bon marché, était le dernier facteur de compétitivité qui restait à l’industrie française. Ce facteur disparaît, et l’industrie devra compter également avec l’insécurité de ses approvisionnements en électricité. Le Collectif Énergie et Vérité renouvelle sa demande de moratoire de la PPE (Programmation Pluriannuelle de l’Énergie) dont le déploiement éolien est la partie la plus symbolique pour nos territoires et la plus désastreuse pour l’environnement.

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2 comentários


frdachat-net
29 de jan. de 2021

Bonjour.

Contexte : Les risques de rupture de l'équilibre production/consommation ne concernent que quelques jours par an et pendant ces quelques jours seulement quelques heures.


Concernant les industriels : Si vous en avez la possibilité, informez-vous auprès de RTE (garant de l'équilibre production/consommation) sur le principe des contrats d'effacement de consommation des industriels. Les industriels qui ont contractualisé avec RTE sont dûment rémunérés à un prix qui leur convient. Les délestages ne sont donc pas imposés aux industriels.

Concernant les particuliers : RTE a aussi des contrats d'effacement visant les particuliers mais ce sont des sociétés intermédiaires (qui regroupent des particuliers volontaires => installation d'un boitier à domicile) qui sont rémunérées.

La maitrise de la demande d'énergie sur de courtes…

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crejac72
28 de fev. de 2021
Respondendo a

Les délestages en périodes hivernales au moment des pics de consommation seront de plus en plus fréquents si nous continuons à réduire notre production "nucléaire" pour la remplacer par ces énergies intermittentes qui déstabilisent les réseaux de distribution. La conséquence directe pour l'utilisateur sera une augmentation du prix de l'électricité, dont, au demeurant, nous allons consommer davantage puisque nous devons dans le même temps, remplacer le charbon, le pétrole, et le gaz (sources fossiles émettrices de CO2) par de l'électricité décarbonée. Cette course à l'installation d'éoliennes toujours plus puissantes, toujours plus hautes est une aberration que notre environnement va rejeter violemment dans très peu de temps.

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